Publié le 6 Fév 2023

L’extrême gauche, avocat du terrorisme palestinien | Par Sarah Mimon

Ces dernières semaines, l’extrême gauche se complaît à défendre le Jihad Islamique et à glorifier le terroriste palestinien Salah Hamouri. Par son habituel antisionisme virulent, elle sert le nouvel antisémitisme.

Jeudi 26 janvier, Israël a mené une opération préventive contre le Jihad Islamique à Jénine. Les forces de sécurité intérieures ont indiqué  que les terroristes ciblés étaient sur le point de perpétrer des attentats d’envergure contre des soldats et des civils israéliens. Il n’en fallait pas moins pour que La France Insoumise s’adonne à son passe temps favori : diffamer sur l’Etat d’Israël.

Quand LFI reprend la propagande du Hamas

Louis Boyard, député LFI s’est emparé de son compte Twitter pour dénoncer le «  massacre » de neuf palestiniens.

Reprenant mot pour mot les éléments de langage du Hamas, il a omis de révéler leur appartenance à une cellule terroriste ! L’élu du Val de Marne aurait certainement préféré que ces islamistes parviennent à endeuiller des familles israéliennes…

Vendredi 27 janvier, sept juifs ont été tués au sortir d’une synagogue à Jérusalem par un terroriste arabe. La mort de ces civils israéliens n’a pas chagriné Louis Boyard qui est resté silencieux à ce sujet. Le message est clair ; pour LFI, la vie d’un milicien du Jihad islamique compte plus que celle d’innocents.

Le terroriste palestinien Salah Hamouri, guest star de la NUPES

L’antisionisme délirant de l’extrême gauche l’a mené récemment à se rapprocher de Salah Hamouri, terroriste franco-palestinien. Mardi 24 janvier, il a été reçu en héros à l’Assemblée nationale française par la Nupes.

La mairie écologiste de Lyon l’a quant à elle convié à un « dialogue » autour d’une table ronde, pour les 30 ans de l’accord d’Oslo. Le maire EELV Grégory Doucet a eu l’audace de le présenter comme « défenseur des droits humains et ancien prisonnier politique ». Ce dernier a  pourtant  été condamné  en 2005 à une peine d’emprisonnement de sept ans pour avoir planifié l’assassinat de l’ancien grand rabbin d’Israël, Ovadia Yossef.

Il faisait entre autre parti du FPLP, Front Populaire de Libération de la Palestine, considéré comme terroriste par l’Union Européenne, les Etats-Unis, le Canada et Israël. Cette organisation est pour rappel responsable de dizaines d’attentats qui ont visés des civils en Israël et dans le monde. Après sa libération, il  a poursuivi ses activités au sein du groupe, raison pour laquelle Israël a pris la décision de l’expulser.  Ainsi, le terme de « prisonnier politique » utilisé pour le désigner en plus d’être inapproprié, légitime le djihad mené à l’encontre d’Israël. Cependant, grâce à la mobilisation de la communauté juive, sa venue à Lyon  a le 30 janvier été annulée.

Une expulsion qualifiée de « déportation » 

Dimanche 18 décembre déja, plusieurs députés insoumis  se sont déplacés à l’aéroport d’Orly pour accueillir Salah Hamouri. Pour Mathilde Panot, Eric Coquerel ou encore Carlos Martens Bilongo, s’afficher tout sourire avec Salah Hamouri tout juste expulsé d’Israël est un honneur !

Erzilia Soudais, élue LFI présente pour l’occasion, s’est fendue d’un tweet indécent où elle a fustigé sa  « déportation orchestrée par Israël ». La Licra s’est insurgé comme l’emploi de ce terme déclarant que « comme à son habitude, LFI piétine l’histoire et la mémoire ».  « Et si les juifs étaient eux-mêmes des nazis ? Ce serait merveilleux. » prophétisait en 1967 le philosophe Vladimir Vankélévitch. Cette inversion accusatoire contribue en effet au développement de l’antisémitisme en justifiant les attaques contre les juifs.

En juin dernier, La France Insoumise avait reçu Jeremy Corbyn, ex leader un temps mis au ban du parti travailliste anglais pour antisémitisme.

Sarah Mimon – Le Monde Juif .info | Photo : D.R.

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