L’adversaire de Meyer Habib s’affiche aux côtés d’un politicien italien proche d’un collabo nazi
La candidate du parti du Président Macron aux nouvelles élections législatives pour la 8ème circonscription des Français de l’Etranger, Déborah Abisror – de Lieme, s’est affichée vendredi aux côtés d’un politicien italien proche du sulfureux Giorgio Almirante – condamné pour collaboration avec les troupes nazies.
Merci à toi @sandrogozi de ta présence et de ton soutien ! 💪💪 https://t.co/qaCRh7mYXK
— Deborah Abisror – de Lieme (@DeborahLieme) February 24, 2023
En 2019, lorsque le Premier ministre Édouard Philipe recrute Sandro Gozi, qui a été sous-secrétaire d’État aux affaires européennes à deux reprises en Italie, plusieurs médias locaux d’extrême droite n’ont pas manqué de rappeler son passé controversé.
Dans les années 1980, Sandro Gozi aurait été membre du Fronte della Gioventù, l’organisation des jeunesses du Mouvement social italien (MSI), le parti néofasciste transalpin, fondé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Pour appuyer ses dires, le média publie une photo sur laquelle on peut voir un groupe de jeunes gens entourer le fondateur et leader historique du MSI, Giorgio Almirante – condamné pour collaboration avec les troupes nazies – lors d’une visite dans la province de Forlì-Cesena, en Émilie-Romagne, en 1987. Sur la droite du cliché, un garçon originaire de ce bastion rouge, souriant, les cheveux mi-longs : c’est Sandro Gozi, il a 19 ans.
9 juin 1987 – Sandro Gozi, conseiller d’É #Philippe, aux côtés de membres du Front de la Jeunesse et de Giorgio Almirante, figure connue de l’extrême droite italienne (condamné pour collaboration avec les troupes nazies et qui a signé le très explicite « Manifeste de la race »). pic.twitter.com/E5IHgsHclq
— maldon (@MiAldon) August 23, 2019
Face au tollé suscité, le principal intéressé a dans un premier temps expliqué que ce fût une erreur de jeunesse mais les médias en question ont ressorti des documents prouvant qu’il est resté dans la mouvance d’extrême droite plusieurs années au-delà de ce qu’il avait indiqué.
En avril 2019, Sandro Gozi est suspecté d’avoir effectué une activité de « conseil fantôme » pour la Banque centrale de Saint-Marin, qui lui aurait rapporté 220 000 euros. Le dossier est classé sans suite le 2 juillet 2020.
La Rédaction Le Monde Juif .info | Photo : DR
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