Meurtre d’une personne âgée juive à Lyon : un candidat à la présidence du CRIF qualifie de « surenchère » la demande de présomption d’antisémitisme
L’un des deux candidats à la présidence du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Ariel Amar, n’est pas favorable à une présomption d’antisémitisme quand un juif est victime d’un crime ou d’un délit.
« Les juifs doivent être traités comme tous les citoyens. La surenchère ne sert pas notre communauté. Cela n’empêche pas d’être vigilant », a-t-il déclaré au magazine Le Point.
Un magistrat a toutefois la possibilité de revenir sur cette circonstance pénale aggravante lorsque l’antisémitisme n’est pas démontré après enquête.
Cette position d’Ariel Amar intervient alors que le président du CRIF, Francis Kalifat, milite pour la présomption d’antisémitisme.
Pour éviter le fiasco judiciaire de l’affaire #SarahHalimi il faut que dès le début l’instruction de l’assassinat de #laducherelyon soit la plus complète possible et que le caractère aggravant d’antisémitisme soit retenu quitte à le retirer par la suite. @E_DupondM @GDarmanin
— Francis Kalifat (@FrancisKalifat) May 22, 2022
Ariel Amar et Yonathan Arfi sont candidats à la présidence du CRIF dont l’élection aura lieu au mois de juin.
La Rédaction Le Monde Juif .info | Photo : DR