Maladie de Panama : Israël résistera-t-il à la crise de la banane ?
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) alerte le monde de la culture de la banane touchée par la maladie de Panama, sur ses répercussions de véritable crise mondiale si elle n’est pas enrayée au plus vite.
La souche Tropical Race 4 (TR4) de la maladie, également connue sous le nom de maladie de Panama, constitue une sérieuse menace pour la production et l’exportation de ce fruit entrainant de graves répercussions commerciales mondiales et des moyens d’existence.
Le résultat catastrophique de cette maladie qui se propagerait rapidement ; une forte probabilité de destruction complète de la récolte mondiale, de l’Asie à l’Afrique et le Moyen-Orient.
La banane est considérée comme la huitième culture alimentaire mondiale, et comme la quatrième dans les pays les moins avancés, selon FAOSTAT, le principal service de collecte et d’analyse de données de l’institution des Nations Unies.
L’effondrement du marché mondial de la banane est à prévoir si le champignon pénètre l’Amérique latine, le plus grand exportateur mondial de bananes.
Un produit qui se raréfie, devient de plus en plus cher, en mars 2014, les prix des bananes ont augmenté, enregistrant une hausse en moyenne de plus 20 % par rapport à février, et les analystes attendent impatiemment les statistiques à la fin du mois d’avril.
Les conséquences de cette épidémie est catastrophique pour les pays du tiers-monde ; la banane étant l’une de leur principale denrée alimentaire et l’une de leurs sources d’emplois.
Des experts de l’Organisation mondiale étudient pourquoi cette maladie a déjà touché le Mozambique, se propage activement en Asie et en Afrique, mais n’a pas affecté encore les plantations en Israël qui sont, cependant, frontalières avec la Jordanie touchée par ce fléau.
Eric Hazan – © Le Monde Juif .info
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