24 ans après la crise des otages, création d’une chambre de commerce irano-américaine
Le réchauffement diplomatique entre l’Iran et les États-Unis opéré officiellement depuis octobre prend une nouvelle dimension avec l’annonce de l’ouverture en décembre prochain d’une chambre de commerce irano-américaine. Une première depuis la crise des otages américains en Iran de 1979.
Selon un responsable de la Chambre de commerce iranienne, ce projet est déjà enregistré aux États-Unis. « Le projet est une bonne occasion pour les deux pays de renouer des relations rompues dans la foulée de la Révolution islamique de 1979. », a-t-il déclaré au quotidien Iran Daily.
« Le gouvernement iranien a donné son autorisation pour l’établissement d’une liaison aérienne directe entre l’Iran et les États-Unis », a-t-il encore affirmé.
La ligne desservira l’île de Kish (sud-ouest de l’Iran) à partir de New York, a-t-il précisé, sans dire quand les liaisons débuteraient. « L’île de Kish est une zone franche et les ressortissants iraniens possédant un passeport américain n’ont pas besoin de visa à leur arrivée », a-t-il ajouté.
Un rapprochement économique occultant la détention arbitraire par le régime iranien d’un ressortissant juif américain, Robert Levinson, un ancien agent du FBI disparu sur l’île de Kish depuis un voyage en Iran en 2007, et qui est devenu depuis mardi, l’otage américain retenu le plus longtemps dans toute l’histoire du pays.
Pratiquement aucune nouvelle n’a filtré à propos de M. Levinson depuis sa capture, si ce n’est une vidéo reçue il y a trois ans et quelques photos envoyées à sa famille en 2011.
Katty Scott – © Le Monde Juif .info
Rejoignez-nous sur Facebook et Twitter