Publié le 13 Juin 2013

L’union sacrée de deux familles, juive et musulmane, pour sauver leurs proches gravement malades

Par Faouzi Ahmed

 

Deux patients du Centre médical Rambam en Israël, un Musulman et un Juif, tous deux ayant besoin d’une greffe de rein, ont étés sauvés grâce à leurs familles respectives qui se sont unies pour la bonne cause.

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Rasha, 30 ans, la femme de Mohammad Eckert, âgé de 32 ans, a donné son rein à David Ben-Yair, 57 ans, tandis que le fils de David, Shmuel, âge de 34 ans, a donné son rein à Mohammad.

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Et c’est un médecin arabe israélien de l’unité de Transplantation médicale de l’hôpital Rambam, le Dr. Rawi Ramadan, qui a dirigé cette délicate opération. Il est le directeur de l’unité de Transplantation de Rambam.

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Les deux hommes, qui ne se connaissaient pas auparavant, sont maintenant reliés par des liens puissants de gratitude.

L’opération de transplantation qui a été réalisée, n’est pas courante en Israël et est exécutée chaque fois qu’il n’y a aucune correspondance entre un patient et les membres de sa famille.

« Nous testons chaque patient ayant un donneur vivant afin d’évaluer si une telle greffe peut se faire au sein de sa famille » a indiqué le Dr. Ramadan à la presse juive.

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« Mais parfois, un des patients a un groupe sanguin ou des anticorps qui ne correspondent pas avec l’autre membre de sa famille. Dans ce cas précis, le père juif avait des anticorps dans son sang qui n’étaient pas compatibles avec ceux de son fils » a-t-il poursuivi.

« Avec les technologies médicales d’aujourd’hui, nous pourrions avoir effectivement réalisés la greffe au sein de la même famille, mais on aurait dû leur donner beaucoup de médicaments préopératoires, qui ne sont, hélas, pas sans effets secondaires à court et à long termes. Ainsi, c’était mieux de faire l’échange entre les familles juives et musulmanes, comme les deux patients ont reçu la même qualité des reins, nous avons été en mesure de les traiter avec un minimum de médicaments antirejet », a déclaré M. Ramadan au quotidien israélien Israël Hayom.

Lorsque l’idée de transplantation par croisement a été discutée, les deux familles de Haïfa n’ont pas hésité : «pour elles, peu importe qui a fait don à qui.  Elles ont fait don d’un rein à un membre de la famille et leur don a sauvé une vie. » a dit le Dr. Ramadan

Médicalement, il y a de très nombreux cas où Juifs et Arabes se sauvent mutuellement la vie ou permettent de sauver la vie des uns ou des autres. Un ambulancier arabe a sauvé la vie d’un enfant juif de trois ans qui avait été blessé par un lanceur de pierre palestinien. Un couple d’Israéliens a fait don du rein de leur fils pour sauver la vie d’un garçon palestinien.

Israël a systématiquement mis de côté le conflit pour sauver des vies palestiniennes, comme en témoigne l’hôpital Rambam, sauvant la vie d’un enfant palestinien de deux ans, ou plus récemment, à l’hôpital de Tel Hashomer, sauvant la vie d’un enfant palestinien handicapé, abandonné par sa famille, l’hébergeant aussi pendant plus de trois grâce aux fonds levés par les médecins eux mêmes de l’hôpital.

Le Dr Rawi Ramadan n’est pas le seul médecin musulman à exceller dans la profession médicale en Israël. Le chef de médecine d’urgence de l’hôpital Hadassah, le Dr Aziz Darawshe, est aussi Musulman, et le Docteur Rifat Safedi, qui est le chef de l’unité de de Gastro-entérologie de l’hôpital Hadassah a découvert le gène lié à une maladie du foie.

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