Publié le 17 Fév 2013

La Turquie s’intéresse au gaz israélien.

Par Arié Azoulay – lemondejuif.info

 

GAZ

Depuis plusieurs semaines, le consortium exploitant le gisement de gaz israélien du Leviathan a reçu des requêtes de certaines des plus grandes entreprises et multinationales turques intéressées à acheter le gaz naturel provenant du réservoir israélien.

Le consortium estime qu’il y a un potentiel de 10 milliards de mètres cubes de ventes par an à la Turquie, aux environs de 10 /11 dollars par million de BTU de gaz. Le prix actuellement payé par la Turquie pour acheter son gaz se situe entre 11 et 15 dollars. Selon les experts, les livraisons de gaz vers la Turquie pourraient commencer par pipeline au plus tôt en 2016.

Toutefois, des sources israéliennes admettent que les incertitudes sur les relations turco-israéliennes sont un gros point d’interrogation sur un tel projet.

Le consortium, représenté par les sociétés Noble Energy, Delek et la Ratio Oil Exploration, a informé les bureaux du Premier ministre, du ministère des Affaires étrangères et du ministère de l’Energie et des Ressources sur les contacts en cours. Ces signaux en provenance de Turquie viennent de hauts responsables du gouvernement turc, bien que le Président Recep Tayyip Erdogan garde le silence sur la question.

thCA2REPNEAlors que les Turcs sont intéressés par l’achat du gaz israélien, ils refusent d’en acheter aux Chypriotes alors que tout pipeline d’Israël à la Turquie traverserait la zone économique exclusive de Chypre.

Un pipeline sous-marin israélo-turc de 600 kilomètres de long, avoisine un coût estimatif de 2 milliards de dollars. Ce serait le canal d’exportation le plus utile pour le projet Leviathan, et le coût du pipeline pourrait être remboursé dans les 2-3 ans, en tablant sur des ventes de gaz brut de 10 milliards de m3 par an sur une période de 7-8 ans sur une base de « take- or-pay ».

 

Le marché turc, qui consomme actuellement 50 milliards de m3 de gaz par an, connait une croissance annuelle de 5-6 %.

« Israël ne remplacerait pas la Russie comme principal partenaire énergétique de la Turquie » estiment les experts israéliens indiquant de plus que « la Russie ne s’opposerait pas à un tel accord entre Israël et la Turquie ».

Une « diplomatie du pipe-line » commence à émerger entre Israël et ses voisins. La Jordanie négocie depuis plusieurs semaines déjà, un important contrat gazier avec Israël.

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